D’un professionnel de l’image à l’autre, même s’ils ont le même métier, la méthodologie peut changer du tout au tout. Et mon activité représentant presque 2/3 de travail de réseau, de prospection et de déplacements, je me suis dit que ça en intéresserait certains de savoir avec quoi je pars « au combat ».
Alors, avec quoi est-ce que je me balade sur moi ? Finalement, que ce soit pour le boulot ou le perso, c’est toujours la même chose, car le contenu de mes poches est relativement restreint.Je vous déballe à nouveau tout ça dans ce nouvel article.
Mon smartphone
J’en ai changé depuis mon article de 2015. Il s’agit désormais d’un Archos 50 Helium Plus sous Android. Je suis toujours aussi peu consommateur d’application qu’autrefois, ce smartphone d’entrée de gamme fait alors très bien le job. Le fond d’écran Fallout 3, lui, n’a pas changé.
Mes carnets
Plus importants que jamais dans mon organisation, ce ne sont toutefois plus tout à fait les mêmes. Le Moleskine au format portrait à couverture souple a été remplacé par un Moleskine de gamme supérieure à couverture rigide. Il me sert de « mémoire secondaire » avec mon agenda. Étant donné que je suis amené à penser à énormément de choses et que j’ai de nombreuses idées, je les consigne alors dans ce carnet. Non pas que j’envisage de toutes les réaliser, mais ainsi elles ne me parasitent plus. Ce carnet me sert aussi à dessiner en de rares occasions et fait également office de portefeuille.
Le Moleskine au format paysage, lui, a été remplacé par un bloc-notes à carreaux perforé au format A4. C’est désormais lui qui a pris le relai dans mes rendez-vous, qu’il s’agisse de brief créatif, prises de notes en réunions, ou autres. Il remplace par la même occasion un grand carnet à dessin au format A5 que j’avais autrefois.
Le kit-main libre, le plume et la cartouche
Un vrai stylo plume a remplacé le crayon que j’avais autrefois. La glisse est plus agréable et je trouve ça plus élégant. En homme prévoyant, je dispose toujours (ou presque) de la cartouche d’encre de secours qui va bien. Inutile de revenir sur le kit mains libres (encore que le port jack de mon smartphone déconne, si bien que je m’en sers peu).
Mon agenda
Il est le pendant de mon Moleskine, car sans lui je ne suis plus en mesure de travailler tant de tâches y sont planifiées. L’usage d’un agenda papier par un type qui bosse dans le numérique peut surprendre. S’il est vrai que le numérique dispose de nombreux avantages, je lui préfère la préhension et la simplicité du papier dans certaines circonstances. Il est aussi un de mes principaux outils en matière de gestion du temps, bien au-delà du simple usage qu’on a l’habitude d’en faire.
Mon trieur
Quand on prend de nombreux engagements, on doit améliorer son organisation. Comme vous pouvez le voir, tous les onglets du trieur sont utilisés. Autrefois, je me contentais de gérer au fur et à mesure les documents qui venaient s’ajouter sur la gauche de mon bureau. Mais avec le temps, il m’a fallu planifier jusqu’au traitement de chaque document en fonction de l’engagement auquel il est lié, ce dès que j’entre en possession de celui-ci.
Clefs et porte-clefs
De ce côté, rien n’a changé. Certains auront reconnu le symbole issu de l’animé Full Metal Alchemist. Quant au « 16 », il ne s’agit pas d’un témoignage de mon affection pour la bière, mais d’un objet que m’a donné mon père quand j’étais petit.
Le chapelet
J’avoue avoir hésité à le mettre dans cet article. Ça ne concerne pas tellement le travail, mais ça fait partie de mes poches au même titre que tout le reste, depuis quelque temps désormais. Je ne vais pas m’étaler dessus ici.
Et le reste ?
Terminé les clés USB. Désormais tout est en ligne, disponible via le cloud ou dans mon smartphone. Pour ce qui est des cartes de visite, bien que je dispose toujours d’un petit stock, je les emmène avec moi uniquement de façon ponctuelle. Et le mystérieux tampon encreur subversif que je trimbalais partout a également fini par être relégué aux ordures.
Je n’ai besoin de rien d’autre au cours de mes déplacements. Même le book a fini par totalement disparaître de mes rendez-vous comme de mon bureau, la plupart de mes clients venant sur recommandations. Du reste, je continue de penser que face à quelqu’un qui a besoin de mes services, écouter mon interlocuteur et croire en mon discours suffit.