Nouvelle identité : présentation de la manufacture graphique

Par , Le 25 août 2013 (Temps de lecture estimé : 11 min)

Au moment où j’ai commencé à écrire ces lignes, je venais à l’instant de terminer l’installation de mon nouveau webdesign. Et c’est avec une certaine fierté que je vous le présente ainsi que la nouvelle identité visuelle que ce dernier accompagne.

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Dans cette nouvelle mouture, j’y ai vraiment mis tout mon cœur. Étalé sur un peu plus d’un mois, l’ensemble représente environ 70 heures de travail que je vais vous détailler comme il suit:

  • La définition de mon identité
  • Les valeurs que je souhaite transmettre
  • Le logo
  • La refonte de mon book pour les démarchages commerciaux
  • Les supports print
  • Le site web
  • Les offres

Définition de mon identité

Avant ce grand changement, mon identité sur la toile était relativement fragmentée, c’était l’occasion d’harmoniser tout ça. Bien qu’ayant conscience de l’existence d’un dispositif du genre, il aura fallu le scandale PRISM pour accepter que je ne sois pas aussi anonyme que je le voudrais. Sébastien Drouin est donc le nom avec lequel je communique maintenant plus largement et professionnellement. Kaes Hohenheim (qui à autant de valeur que mon identité sur l’état civil à mes yeux) continue d’être utilisé dans les sphères geek, rôlistes, militantes et privées. Mes textes et créa restent signées Kaes.
Que ce soit sur la toile ou in real life, peu importe le nom sous lequel on me croise, je reste moi-même. Je refuse tout bonnement de rentrer dans le politiquement correct pour des raisons de business. Ce qui nous rend crédibles, c’est aussi notre capacité à réfléchir, à dire ce que nous pensons, à refuser un contrat ou tenter d’en décrocher d’autres, et surtout à nous montrer humains. Jusqu’à maintenant ça a toujours payé, car les gens sont tellement « lisses » qu’être un électron libre est le meilleur moyen de sortir du lot.

Les valeurs

« Connais-toi toi-même et sois ce que tu es ». Cette citation, je l’ai d’écrite sur mon bras droit dans un tatouage depuis bientôt 4 ans. Et je m’y tiens. Je suis donc allé à contre-courant de ce qui se fait en refusant de suivre l’empressement général. J’aspire à du travail bien fait et pour lequel j’aurai pris systématiquement du temps et du plaisir, même pour les travaux les plus humbles. Privilégier la qualité, la réflexion, sans me donner aucune pression autre que celle du délai de livraison et de la satisfaction du client. Je refuse le travail à l’arrache. J’ai tout à fait conscience que cela signifie une sélection de la clientèle et de certains boulots. C’est un choix que je fais en âme et conscience. Je me laisse également du temps, pour tester, lire, apprendre, ou tout simplement aller jardiner si j’en ai envie.

Un peu à la façon des artisans d’autrefois, j’ai repensé L’Aetherium de sorte à pouvoir subvenir à mes besoins, ceux du foyer, mettre de côté… et puis c’est tout ! Inutile d’amasser plus que nécessaire quand on a un toit, à manger et qu’on arrive à bien vivre.
Ça ne m’empêche pas de chercher à m’améliorer, mais uniquement pour me dépasser moi. La vie n’est pas un concours, ni une course, mais simplement un chemin. C’est notre société qui en fait un concours, libre à chacun d’accepter ou non. Qu’on approuve ma démarche où qu’on la trouve idéaliste n’est pas important : chacun voit midi à sa porte.

En partant de ce postulat, le terme « Manufacture graphique » est venu naturellement s’ajouter au nom avec lequel je communique. C’est dans cet esprit que j’ai développé mon identité visuelle, mon site, et c’est par ce biais que je cherche à transmettre cet ensemble de valeurs.

Le logo

Avant / Après. Ca change, n'est-ce pas ?

Avant / Après. Ça change, n’est-ce pas ?

Avant même de commencer à le crayonner, je me suis fixé une règle simple : ne pas réemployer un seul des éléments dont j’avais pu jusqu’ici me servir, exception faite de la signature sur mes compos (qui a quand même subi de légères modifications). J’ai donc fait table rase, car depuis 3 ans et demi que L’Aetherium existe, c’est les mêmes typos, plus ou moins les mêmes codes, le même ADN, que j’ai recyclés de nombreuses façons. Et si la dernière mouture était très correcte, on ne pouvait pas pour autant définir visuellement un message clair. Le positionnement de mon ancienne identité était plus difficile à comprendre, car quand j’ai commencé, je l’avais tout simplement mal défini.

Pour mon nouveau logo, je me suis inspiré des codes de vieilles publicités et de vieilles enseignes, que j’ai assemblées et modernisées. Mais je suis presque sûr qu’une question vous titille, car on me la déjà posé dix fois… « Pourquoi un aigle ? »

Source : Wikipédia

Source : Wikipédia

Déjà, bien que ce ne soit pas évident, ce n’est pas un aigle. C’est un milan noir. Ce rapace vivant dans nos campagnes est souvent confondu avec un faucon ou une buse, on le croise couramment posé sur des piquets de clôtures en bord de routes. Mon choix s’est porté vers cet animal au moment où j’ai eu idée d’ajouter un peu de vivant dans mon logo. Il est un peu comme mon « animal totem » et j’ai une certaine fascination pour les rapaces. De plus, un oiseau est synonyme d’envol, de liberté.
L’écusson, lui, symbolise les valeurs auxquelles j’aspire en évoquant un bouclier (et donc, par rapprochement, la chevalerie et les valeurs que la culture populaire lui prête).
Les traits sont là pour donner de la profondeur. Ils symbolisent l’énergie, la lumière (au sens spirituel), donc à nouveau les valeurs auxquelles j’aspire et que je cherche à transmettre aux gens. Le fait que cette lumière rayonne autour du logo, c’est aussi l’idée d’apporter un aspect humain très important pour moi. Alors peut-être que je plane, que j’ai trop fumé ou justement pas assez, mais ainsi je suis en accord avec mes convictions.

Le book commercial

BookPas grand-chose à dire à ce sujet, dans la mesure où il est relativement proche du book que j’ai mis en ligne sur le site. C’est surtout dans ma façon de le présenter, et dans la rédaction d’un dossier de présentation supplémentaire que je l’ai amélioré. J’y décris en détail mon fonctionnement, mon matériel, mes domaines d’interventions et y présente un échantillon de mes créations. Et pour l’avoir déjà mis à l’épreuve, c’est plutôt concluant !

Les supports print

Supports printPour le moment, ils se limitent à un modèle de papier à en-tête, une carte de correspondances, et plusieurs sets de cartes de visite différentes. La couleur change d’un set à l’autre dans le but de laisser le choix aux gens de prendre celle qu’ils préfèrent. J’ai ainsi voulu faire de ce support un accessoire qui permet d’engager facilement la conversation.

« Cordonnier est toujours le plus mal chaussé » dit l’adage. C’est souvent vrai, même dans notre profession. Pourtant, les métiers de communication doivent être les derniers à donner raison à ce proverbe. C’est pour ça que j’ai privilégié de belles cartes et que j’ai beaucoup travaillé mon site.

Pour le coup, j'ai mis les petits plats dans les grands, car je les ai fait imprimer recto-verso sur papier couché, 300 gr/m², demi-mate, pelliculage mate recto-verso, découpe en coins arrondis. Une carte assez classieuse avec une tenue en main très agréable.

Pour le coup, j’ai mis les petits plats dans les grands, car je les ai fait imprimer recto-verso sur papier couché, 300 gr/m², demi-mat, pelliculage mat recto-verso, découpe en coins arrondis. En gros, une carte assez classieuse avec une tenue en main très agréable.

Le site web

Je mise beaucoup sur ce support. Celui-ci a évolué au fil des ans, mais sans jamais subir un changement total. Il y a bien eu des mises à jour plus importantes que d’autres, tant sur le fond que la forme, mais tout en conservant, lui aussi, le même ADN. J’ai donc mis le thème graphique à la corbeille pour un nouveau plus élaboré et en accord avec ma nouvelle identité visuelle.
Avant / Après

Pour arriver au résultat final, je suis parti du thème graphique Meeta, qui est un thème WordPress responsive, premium et gratuit (wep, tout ça à la fois!). J’ai pas mal customisé celui-ci en mettant les mains directement dans le code comme on les met dans le cambouis.

Sur l’aspect graphique, j’ai souhaité continuer à dissocier les parties « Site » et « Blog » (qui a pris le nom « La cafèt’ » pour coller au décor ouvrier). L’intégration des réseaux sociaux est elle aussi améliorée, et un petit bonus a été ajouté en haut à droite du site pour les plus observateurs.

Le diaporama en tête du site est géré par le plug-in Meta Slider et participe beaucoup à l’ambiance du site et l’illustration de mes valeurs.

Le contenu des pages a été profondément retravaillé aussi. Moins commercial, plus naturel, et peut-être plus vendeur ? Je m’attendais à ce que cet aspect soit celui qui me demande le plus de temps, c’est finalement celui que j’ai réalisé le plus rapidement. Au passage, quelques articles sont partis aux ordures, car ils n’avaient plus leur place sur le blog.

Autre nouveauté : le portfolio et l’affichage de mes références. Il y en avait déjà un auparavant, mais celui-ci était en flash, géré par un outil externe à WordPress (Simple Viewer). J’ai donc mis la main à la poche pour m’offrir le plug-in DZS Zoom Folio (auquel j’ai un peu modifié le code) pour gérer plus simplement mon nouveau portfolio depuis WordPress.

Je refusais de tomber dans la facilité du flat design que l’on voit partout (allez-y, lynchez-moi) et je tenais à avoir un site qui soit en responsive et qui « soit moi ». Au final, je ne suis pas peu fier, car j’estime avoir réussi à couper complètement avec mon ancienne image pour quelque chose de plus cohérent, et plus en accord avec ce que je ressens.

Les offres

Celles-ci, comme je le dis au sujet des pages, ont été retravaillées dans la forme, mais restent globalement les mêmes sur le fond, car elles ont déjà été repensées en début d’année. Toutefois, je cesse de proposer mes prestations en e-réputation, car on me demande plus souvent du conseil et de la formation que ce type de services. Sans doute parce que ce n’est pas mon cœur de métier à l’origine.

À la place, je proposerai prochainement de courts modules de formation dans ce domaine, mais aussi dans d’autres disciplines, comme la retouche d’image. Les participants pourront même bénéficier de leurs droits au CIF (Congé Individuel de Formation) et au DIF (Droit Individuel à la Formation), mais je n’en dis pas plus pour l’instant et vous en reparlerai en détail en temps voulu.

Conclusion

L'AlchimisteIl m’aura fallu plus de trois ans de maturation pour en arriver là, et finalement je me sens pleinement prêt professionnellement à sauter dans le vide et voir s’il me pousse des ailes. Vous en saurez plus prochainement Je conclurai cette présentation avec cette simple citation de Paulo Coelho‎, dont j’affectionne l’œuvre, et tout particulièrement son livre L’Alchimiste : « Personne ne peut fuir son cœur. C’est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu’il dit. »

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Sébastien DROUIN

Consultant en communication croisé zèbre, designer graphique, ingénieur de formation, AI prompt engineer. Je mange des IA au petit déjeuner et je permets aux entreprises de multiplier leurs ventes grâce au web 🤖

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