Après plusieurs mois sans article de fond, me revoilà ! Mais cette absence porte un nom : L’Aetherium. Car mon activité professionnelle évolue en profondeur. C’était alors l’occasion d’effectuer quelques changements d’envergure du côté du site, ainsi que du logo.
Trois mois et demi, c’est la durée de ma faible activité sur le web. À part quelques vieux articles remis au goût du jour, un extrait de mon futur livre pro et une sélection d’affiches, rien de bien folichon. Mais ce n’était pas sans raison, puisque ces derniers mois ont été particulièrement fertiles. Un petit point en cette fin d’année sur mon actualité et les projets à venir.
Premier livre
Cet été a d’abord été pour moi un challenge : l’écriture d’un ouvrage professionnel. Celui-ci a pour vocation d’apporter du conseil aux TPE-PME sur plusieurs aspects de la communication. Design graphique, site web, réseaux sociaux, e-mailing, plan de com’ et j’en passe, le sujet est ratissé de long en large. J’y reprends plus d’une vingtaine d’articles de mon blog, spécialement réécris pour l’occasion, plus quelques exclusivités. Objectif atteint, puisque j’ai envoyé celui-ci à des éditeurs voilà un mois et demi. Je suis désormais dans l’attente d’une réponse qui, si elle est positive, sera un bonus.
Second livre
Car j’ai décidé de ne pas m’arrêter en si bon chemin, l’écriture étant une activité qui me trotte en tête depuis quinze ans ! Et des idées, des débuts de livres, des nouvelles, des poèmes et j’en passe, ce n’est pas ça qui manque. Mais puisqu’il faut bien commencer quelque part tout en gardant les pieds sur Terre, je me donne l’hiver pour réaliser une histoire d’anticipation d’environ 120 pages. L’idée tourne dans ma tête depuis 4 ans maintenant et j’avais déjà commencé à travailler dessus. J’ai repris les choses plus sérieusement, avec cet objectif d’avoir un premier manuscrit terminé avant le printemps prochain. Ensuite, on avisera.
Changement de crèmerie
Ceci étant dit, ça bouge pas mal du côté de L’Aetherium. Depuis plusieurs années je travaille en portage salarial. Un statut avec ses avantages… et ses inconvénients. Si j’ai longtemps été un aficionado de ce mode de fonctionnement, j’en ressens aujourd’hui les limites. La relation toute particulière que j’entretiens avec mes clients me demande plus de flexibilité, ce dont je manque avec le portage salarial. Par ailleurs, pour parler sans détour, mes recettes commencent à être suffisamment importantes (et j’en remercie le Ciel) pour me questionner sur la part de 10% environ que l’entreprise de portage salarial prend au passage. Ça et plusieurs autres éléments m’ont alors fait sauter le pas : je serai prochainement en entreprise individuelle. J’aurais pu opter pour la SAS, mais étant aussi à temps partiel avec l’AFPA, ça n’est pas intéressant pour le moment.
Ce statut va me permettre non seulement de me tirer une marge plus importante, mais surtout d’imposer beaucoup moins de contraintes administratives à ma clientèle. Car l’administratif est l’une des contraintes du portage salarial. Et quand certains clients cumulent les commandes (ce pour quoi n’est pas tellement fait le portage), alors ça peut vite devenir lourd. Ainsi, le devis fera office de bon de commande et la facturation sera automatiquement en fin de mois, selon avancement des travaux. Tout simplement.
Je n’ai, bien évidemment, pas foncé tête baissée m’enregistrer sur le web pour avoir mon SIRET. J’ai d’abord consulté une spécialiste en la matière afin de bénéficier de tous les tenants et aboutissants. Si vous cherchez à vous installer ou changer de statut, je vous recommande vivement de faire appel à un pro pour vous conseiller : l’argent que vous y gagnerez vaudra allègrement le montant d’une consultation.
Évolution du logo
Pour marquer le coup, et parce que j’en ressentais le besoin, je me suis dit que faire évoluer mon logo ne serait pas du luxe. Celui que j’avais avant datait de 2013, bien qu’il ait subi de légers changements au fil des années et que j’ai fait évoluer mon nom commercial. Sans être un changement radical, il s’agissait toutefois de le moderniser en profondeur.
Le logo a été aplati, son trait s’est affirmé et il est beaucoup plus assumé. La couleur a elle aussi légèrement changé, en passant d’un bleu ardoise presque chaleureux et sombre à quelque chose de plus sobre et clair. Ceci, pour ne pas surcharger le visuel malgré l’épaississement des traits. J’ai hésité à conserver le milan (l’oiseau), mais sa symbolique est forte à mes yeux, aussi l’ai-je finalement laissé. Son trait a toutefois été légèrement simplifié.
Le changement du bouclier n’est pas anodin non plus, puisque j’ai redessiné celui-ci. Dans les anciennes versions du logo, le bouclier était une référence implicite à la JCE. Sachant que je claque la porte (doux euphémisme) de celle-ci en fin d’année, j’avais besoin de m’éloigner symboliquement de cette connotation. Visuellement, ça se traduit par un bouclier aux courbes plus accentuées (ce qui se voit peu avec le nom devant) et un angle sur l’arrête du dessus. J’aime à dire que j’ai remplacé le bouclier par un blason, marquant aussi l’aspect solide de mon activité à l’instar des grandes maisons, puisque cela fait bientôt 9 ans que je travaille en tant qu’indépendant et que je suis désormais souvent en concurrence avec des agences. Associé au milan souvent confondu avec un aigle, c’est aussi une façon discrète d’exprimer mon côté royaliste.
Évolution du site web
Le site vient de subir un changement radical, lui. Il avait subi un premier changement d’envergure en 2013, lors de la création de la première version du logo ci-dessus. Puis, une seconde mouture en 2015, mais celle-ci conservait toutefois pleinement l’identité visuelle. C’était plus une mise à niveau pratique et sécuritaire associée à un ajustement graphique.
Cette fois, l’identité visuelle a carrément été repensée. Exit la brique et l’effet de profondeur, le bleu ardoise n’est présent que par petite touche, accompagné de gris, tandis que blanc et gris clair dominent largement. J’ai voulu un site web spacieux, à la façon dont je range mon bureau. Des murs blancs, mais avec leur âge et donc leurs petites aspérités dues à l’usure, un mobilier sobre dans un environnement ordonné. Une sorte de prolongement de mon bureau, qui demeure simple. Mes futures cartes de visite ne sont pas encore conçues, mais suivront très certainement cette tendance. Quelques éléments graphiques subsistent toutefois, tels que la typographie, les icônes ou encore l’arrière-plan. Quant à la page 404, elle a subi une « régénération » de l’ancienne, si l’on peut dire (je vous laisse constater par vous-mêmes, les whovians comprendront).
Un travail particulier a également été fait sur de nombreuses fonctionnalités et la façon dont l’internaute se déplace dans le site. Ainsi, la différence entre le blog et la partie vitrine est beaucoup moins marquée : plus de logo distinct pour l’un et l’autre, ni de menu de navigation qui change selon de quel côté on se trouve. Seule l’image d’en-tête change, et il y a toujours la présence d’une sidebar le blog.
La sidebar, justement, venons-y. Celle-ci contient désormais le menu des catégories et n’a plus de publicité. J’ai d’ailleurs totalement retiré les publicités du blog : pas rentable, malgré mes presque 13 000 visiteurs uniques par mois, c’était finalement cher payé que de pourrir l’ergonomie et l’expérience utilisateur pour glaner 80 € par an. Concernant Google AdSense, notez qu’on ne peut toucher l’argent qu’une fois la somme de 70 € atteinte. Ayant arrêté au terme d’un an et demi, je n’ai donc pas touché grand-chose au total. Idem pour les liens d’affiliation Amazon : impact zéro. Du clic, mais pas un centime de gagné. Ceux-ci ont viré également. Il n’y a que la pub Adobe qui m’aura payé de quoi faire un demi-plein de gasoil. Pas de quoi se gargariser.
Bref, désormais le contenu est pleinement la star sur le blog. Sachant que j’écris au rythme d’un à deux articles par mois, en choisissant ce parti pris pour mon identité visuelle j’ai aussi voulu privilégier le plus possible le visiteur. L’idée est qu’il soit à l’aise et puisse se concentrer sur ce qu’il est venu chercher. Je m’octroierai toutefois à nouveau un ou deux espaces de pub quand il s’agira de faire la promotion de mon livre pro.
Au final, cette nouvelle mouture, contenus statiques inclus, représente environ 50h de travail. Rien que ça.
Beaucoup de travail, moins de temps
D’un point de vue engagement, je lève le pied sur l’associatif. Je conserve toutefois RCF, mes cours de théologie, je suis un peu impliqué dans ma paroisse, pas autant que je le voudrais auprès de Kreizenn Dafar. L’engagement politique et citoyen, j’en suis vacciné pour un moment. À moins d’actions locales et sans coloration partisane, je passe mon chemin. Finalement, entre mon activité avec L’Aetherium et mon temps partiel à l’AFPA, je fais des semaines de 50 heures environ. Je ne m’en plains pas, mais du coup je suis moins engagé qu’avant.
D’ailleurs, parlons-en, de l’AFPA. Sans doute la meilleure entreprise pour laquelle j’ai pu travailler ! Ce n’est pas seulement être formateur, mais les collaborateurs, la direction, la bienveillance que j’y rencontre. C’est vraiment agréable de travailler dans ce contexte-là, ça me semble important de le souligner. Et c’est sans parler du travail d’ingénierie de formation auquel j’ai participé ces derniers mois. Avec mon collègue, on vient de terminer les contenus pédagogiques et les ressources pour le titre professionnel « Designer web », soit 1260 heures de formation environ, rédigées à deux. Si je ne suis pas peu fier du travail effectué, réaliser un tel chantier a également transformé ma pratique professionnelle en profondeur et m’a fait progresser. Je le souhaite à toute personne, quelque soit son métier, toi inclus cher lecteur.
Enfin, moins de temps, car la famille va s’agrandir au mois de Mars d’un second petit bout. Bref, ce n’est pas demain la veille que je vais avoir le temps de peindre mes space marines. Comme à mon habitude pour ce type d’article, je finirai sur une citation :
« Tout labeur donne du profit, mais le bavardage n’aboutit qu’au dénuement. Leur richesse est la couronne des sages, la folie des sots n’est que folie. » – Livre des Proverbes, chapitre 14
Et comme on vient de passer mi-Novembre, je peux d’avance te souhaiter une belle fin d’année.